Étymologie

Le nom d’Arçonnay aurait une origine gallo-romaine.
Il viendrait de « arx » (palais) et de « çon » (forteresse).
(Sources : documents d’archives de M. Gaëtan de Nanteuil)

Le blason

Le blason d’Arçonnay est basé sur l’héraldique dont la signification est la suivante :
– hure de sanglier = le canton de St Paterne
– merlettes = le manoir de Maleffre, représentant le territoire de la commune
– sinople (le vert du blason) = la forêt, les prés
– argent (ici en blanc) = le développement, l’enrichissement, l’extension de la commune

La paroisse

Une première église édifiée à l’endroit appelé maintenant  » le Vieux Bourg  » a été consacrée à la fin du XIIIème siècle par l’évêque Jean de Chanlay.

Arçonnay était autrefois du doyenné de Lignière, de l’archidoyenné de Saonois, du diocèse et de l’élection du Mans.

La seigneurie de paroisse, attachée à la terre et château de Maleffre, appartenait à la maison Paulmier du Bouillon. Maleffre était un château fortifié, entouré de douves.

Ville d'Arconnay

La paroisse possédait plusieurs autres fiefs, tels que la Chevalerie et Bois Margot.
Le territoire d’Arçonnay s’est étendu jusqu’à la rivière  » la Sarthe « , laquelle constituait la limite entre le Maine et la Normandie, incluant ainsi l’actuel quartier de Montsort.
Au début du XIXème siècle la population était de 700 à 800 habitants.

La construction de l’église actuelle par l’Abbé Drouin au hameau de St Blaise, s’est achevée en 1848.

Personnages illustres

Nicolas Jacques Augustin Hébert de Hautéclair
Sieur de la Chevallerie (1732, Paris – 1806, Arçonnay), conseiller du roi, grand-voyer en la généralité de Paris, commissaire du roi pour la direction des Ponts-et-Chaussées, mari de Marie-Sophie Bourguignon d’Anville.
Il est enterré dans le cimetière d’Arçonnay.

Marie-Thérèse Bourguignon d’Anville (1733-1815)
Un portrait d’elle semble subsister au château de la Chevallerie (SHAO 1912), dessin de Duvivier, gravé par Saint-Aubin. Elle prend le voile en 1755.
Après les massacres de septembre 1792, elle se réfugie à la Chevallerie avec Jeanne-Marie Label, une autre religieuse.

Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (1697-1782)
Géographe et père de Marie-Thérèse et Marie-Sophie. Il est né à Paris de Hubert Bourguignon et Charlotte Vaugon. Il épouse en 1730 Charlotte Testard.
Il fait partie de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
Dès 1773 il entre à l’Académie des Sciences, est nommé premier géographe du roi Louis XV.

Ville d'Arconnay

(Sources : documents d’archives de Gaëtan de Nanteuil)

Cahier de doléances

LE CAHIER DE DOLEANCES DE LA PAROISSE D’ARCONNAY

Louis XVI avait convoqué les Etats Généraux pour le 1er mai 1789, en lançant cet appel aux Français :  » Sa Majesté désire que des extrémités de son royaume et des habitations les moins connues, chacun soit assuré de faire parvenir jusqu’à elle ses voux et ses réclamations. » Pour répondre à cette demande, la paroisse d’Arçonnay rédigea son propre cahier de doléances.

Celui-ci commençait en ces termes : « Les plaintes et doléances et remontrances que font les habitants de la paroisse d’Arçonnay assemblés à cet effet et remise à l’assemblée de la Sénéchaussée de Beaumont le Vicomte (Beaumont-sur-Sarthe) ce neuf mars mil sept cent quatre vingt neuf [.].

Ils désirent que tous les privilèges soient abolis et que chacun paye également [.].

Ce cahier de doléances remettait en cause les privilèges, les droits seigneuriaux et les différentes redevances (taille, gabelle, dîme.). Parmi les signatures lisibles portées à la fin du document d’époque on relève les noms suivants : MM. A Le marié, Frenel, Lelièvre, P Le Marchand, Nicolas Mercier, René Marchand, Provost.

LE CAHIER DE DOLEANCES DE LA PAROISSE D'ARCONNAY

La commune

L’Assemblée Constituante, du 14 au 22 décembre 1789, décida qu’il n’y aurait plus aucune distinction entre cités, bourgs, villes, paroisses ou villages de France, jusque-là administrés de façons très diverses, avec droits et des privilèges différents de l’un à l’autre. Tous devinrent des communes.

Toutes les communes eurent une administration identique, dirigée par un maire et un conseil général de la commune.

La commune d’Arçonnay fut effectivement établie en 1790.

Ville d'Arconnay

Liste des maires de la commune d’ARCONNAY de 1790 à maintenant

NomAnnéesAnnées de mandat
MORIN Jacques1790 à 17911
HAUTANT Jean1791 à 180110
HAUTECLAIRE Nicolas1801 à 18065
LE BRETON François1806 à 182216
VAVASSEUR Mathurin1822 à 184321
LE BRETON Jacques1843 à 18474
VAVASSEUR Mathurin1847 à 18481
LE BRETON Jacques1848 à 186719
LEFRANCOIS Louis1867 à 18714
MARCHAND René-Jacques1871 à 18765
DUBOIS Louis1876 à 190630
LE BRETON Théophile1906 à 19126
GAUCLIN Emile1912 à 19219
LOUVEAU François1921 à 195938
NAIL Antoine1959 à 197011
BUSSON Francis1970 à 199525
REBOUSSIN Patrick1995 à 20049
LAUNAY Denisà partir de 2004